Souffles du ciel
Oh vents, souffles du ciel, respirations de la terre
porteurs des mouvements de l’esprit de la Mère
vous déferlez sur nos vies d’hommes
telles les marées sur les rivages millénaires
poussant nos cœur et nos âmes
à d’infinis désordres et de violents combats
comme à d’innommables bonheurs et d’ineffables beautés !
Qui êtes-vous ?
D’où venez-vous ?
Que nous voulez-vous ?
Vents fastes, vents funestes,
puisqu’il nous faut vous faire face
sachez que par le pouvoir de nos esprits d’hommes
inlassablement, nous vous harnacherons
tels des chevaux superbes
et, à l’aube de la grande paix,
nous vous ferons nous porter
sur les plages dorées de l’oubli,
où nos corps s’abandonneront,
goûteront enfin les douceurs de la tendresse
et les délices de l’amour phoenix,
toujours ardent au cœur de nos vies !