La caresse de ta main

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La caresse de ta main à la surface de ma peau
portes ouvertes sur l’infini
incommensurables espaces
où, les dieux et les déesses
s’effleurent sans fin
sourient sans paroles.

Silences des mers profondes
vie renaissante
élans sans fin
des larmes immenses en forme d’océans

Mais qui a dit que ces terres étaient incultes ?
Qui a dit que le ciel ne pouvait la palper ?

Les rêves orphiques trouvent leurs rêveurs…

Alors que délétères, les pensées sans maîtres
agressent sans ambages mes humeurs sauvages

La caresse de ton nom sur l’intensité de mes nuits
souffle tel le foehn sur mes contrées haletantes

Ces terres presque brûlées
sous le regard des hyènes affamés
nous sont destinées,
comme des cimetières sans stèles
où, les espoirs des poètes
déchirés et éparpillés
cueillent les mots
forment les images
forgent la quintessence des rêves
pour apaiser les âmes
tenir la fleur droite
dans le jardin solitaire de l’espérance vierge
de la joie en puissance