Et quand ce mur abattu
Et quand ce mur abattu
reposera sur le sol dépouillé
Il montera à mes lèvres tremblantes
ce chant éperdu de mes amours naissantes
« Oh ! Déesse nubile,
Sylphide amoureuse aux mémoires éphémères
Bras ouverts sur mes espoirs meurtris
Me voilà revenu vidé de mes vaines souffrances
Prêt à cet amour qui est ma destinée… »
Oh ! Morphée, despote fragile !
frère du sommeil et de la nuit
maître des rêves, conseil des prophètes,
tyran bien-aimé au talon de duvet
tu nous embrasses tel un amant jaloux
et nous transportes dans tes contrées lointaines
d’où ne subsistent que les traces des étreintes d’Aphrodite