De violentes bourrées au creux du ventre
De violentes bourrées au creux du ventre
Des élans brisés par des murs de pixels
Qu’est donc le cœur ?
le centre de l’être ?
Si c’est là qu’il se trouve,
n’est-ce pas plutôt l’âme ?
Car ce cœur, celui qui porte ces élans irrépressibles
Croit aimer, mais son amour est une chaîne,
une amarre fixée au quai de la monotonie
Il faut rejeter les jougs et larguer les amarres
Garder l’âme ouverte aux amours sublimes
Celles qui ouvrent l’être sur des contrées vivantes
Qui réinventent le monde et tissent les galaxies.
L’âme voir au loin, là où le cœur est myope
Elle touche l’infini et perce les mystères
L’âme voit l’âme quand le cœur étreint le cœur
Ta main ne se posera pas sur la mienne
Et nos regards ne se seront croisés
que l’espace d’un rêve avorté …