Comme un grand vent d’automne

,

Comme un grand vent d’automne balayant toutes terres

Tu as quitté ma vie, comme on quitte l’été

Tu m’as laissé sans vie, gisant moi pauvre hère

Et voilà que je meurs, de t’avoir trop aimée …

 

Comme un chant de printemps vibrant sur toutes feuilles,

Quand me reviendras-tu, toi mon oiseau perdu

je me relèverais, déchirant mon linceul

et te ferais l’amour, vivant et éperdu …

 

Jamais l’oiseau lointain ne déchire le ciel

ou s’il le fait parfois, c’est d’un silence lourd

Et quand son vol revient, le battement de ses d’ailes

n’est entendu du coeur que s’il reste l’amour …